Comment reconnaître un exercice illégal de l’acupuncture ?
Voici quelques exemples de situations qui peuvent laisser croire qu’un thérapeute usurpe le titre d’acupuncteur ou pratique illégalement l’acupuncture :
- Le certificat d’inscription à l’Ordre des acupuncteurs est expiré ou absent.
Celui-ci devrait être visible soit dans la salle d’attente ou la salle de traitement.
- Les aiguilles utilisées ne sont pas jetées dans un bac jaune de récupération des aiguilles souillées ou sont utilisées plus d’une fois.
Toutes les aiguilles doivent être stériles, à usage unique et jetées après utilisation. La stérilisation des aiguilles n’est plus un procédé autorisé.
- Le thérapeute ne désinfecte pas les points avant la puncture ou puncture à travers les vêtements.
Il est obligatoire de désinfecter tous les sites de puncture avant chaque insertion d’aguille. La puncture à travers les vêtements ne peut assurer l’asepsie et est strictement interdite.
- Le thérapeute propose d’émettre des reçus de complaisance, soit :
- Inscrire un autre service que l’acupuncture, tel que la naturopathie.
- Inscrire une autre date que celle où le service a été rendu.
- Scinder le coût du traitement en plus d’une date pour maximiser un remboursement d’assurance.
- Émettre des reçus sans qu’il n’y ait eu de service rendu.
Vous pouvez consulter le tableau de l’Ordre pour valider l’inscription d’un individu.
Il est à noter que certains acupuncteurs peuvent demander de ne pas figurer sur la liste publique. Il est possible de communiquer avec l’Ordre pour plus de détails.
L’Ordre des acupuncteurs possède le mandat de protéger le public, notamment via la répression de l’exercice illégal. Si vous êtes témoin ou victime d’un exercice illégal, communiquez avec nous.
(514) 523-2882 ext.202
exercice.illegal@o-a-q.org